Declanchée ce lundi, 09 août 2021, la grève des transporteurs a suivi son élan ce mardi. Ces conducteurs qui protestent la diminution du prix du carburant, à défaut hausser le prix du tronçon à 2000fg, ne sont toujours pas visibles sur les différents artères du grand Conakry. Une situation qui ne reste sans conséquences sur les pauvres populations de la capitale qui vaquent àleurs affaires.
Tout au long des altères, les passagers sont visibles ça et là. Frustrés, les citoyens n’ont toujours pas le choix. Ils sont obligés d’attendre encore pour longtemps avant de voir un véhicule stationné.
« Je suis un agronome, depuis hier j’ai voulu me rendre à coyah pour aller faire mes business. Mais au finish j’ai pas puis me rendre par manque de taxis. Aujourd’hui encore depuis le matin je suis là mais c’est toujours la même chose. Je suis vraiment énervé de voir mes affaires ralentir suite à cette grève », déplore Lamine SYLLA.
Plus loin, cet agronome à la retraite interpelle l’ensemble des parties prenantes à se retrouver autour de la table afin de trouver des pistes solutions à ce problème qui est apparemment désavantageux pour les populations.
Puis il préconise comme solution : « l’État doit faire face au secteur des transports, en mettant les bus de transports communs à la disposition de la population. Si par exemple pendant cette grève des transporteurs, il y’a 100 bus à la disposition de l’État, les citoyens n’allaient pas souffrir de la sorte », propose Lamine SYLLA.
Il faut rappellerr que les quelques chauffeurs qui travaillent se permettent de découper un tronçon en deux parfois trois.
Alphonse IFFONO