Le ministe du budget a tenu un point de presse ce samedi, 04 septembre à son département. Ismaël DIOUBATE accompagné par le ministre d’Etat porte-parole du gouvernement Tibou CAMARA a expliqué les différentes lois de finances qui existent avant de donner les raisons qui prévalent à la présentation d’une loi de finance rectificative aux députés de l’assemblée nationale.
« À cet effet, il y a trois conditionalités. Si nous constatons que les grandes lignes budgétaires ont été interrompues, ou encore des recettes prévues au titre de la loi de finances initiale s’écartent considérablement aux prévisions initiales ou encore si les dépenses qui sont prévues s’écartent aussi des prévisions initiales. Voici les trois raisons qui peuvent entraîner la présentation d’une loi de finances rectificative aux élus du peuple. Je crois que nous sommes dans ce cadre précis », justifie Ismaël DIOUBATE, devant un parterre de journalistes.
Si certains y voient d’un mauvais œil l’augmentation du budget de fonctionnement de certains départements ministériel, tels que la présidence de la république et de l’assemblée nationale, le ministre du budget apporte les raisons de cette opération.
« Il y a une augmentation du salaire des fonctionnaires au niveau de la présidence pour la rémunération de plusieurs hauts cadres du gouvernement. Pour ce qui concerne l’assemblée nationale, les primes de session qui sont prévues pour six mois ont été ajustés à quatre mois pour compléter à dix mois », a expliqué Ismaël DIOUBATE.
Autre précision, c’est celle relative à la baisse du budget du département de la santé. Là aussi, le ministre du budget indique que c’est seulement la ligne budgétaire prévue pour le recrutement des agents de santé qui tarde à se réaliser.
« On avait proposé de recruter entre 2 milles et 5milles. Nous sommes au neuvième mois et jusqu’ici aucun concours n’est organisé. Est-ce qu’on maintient le crédit pour ramener au niveau de la santé ou plutôt il faut le diminuer en attendant qu’on recrute ce personnel », a-t-il expliqué en se posant des questions lui-même.
Il reste à savoir, si cette communication du gouvernement va dissiper la vague de critiques liées au train de vie gouvernemental.
Justin LENO