‘’On a rencontré les fondateurs pour échanger avec eux. Vous avez en Guinée des écoles privées dont l’assiette financière est suffisamment grande. Ce qui les permet de faire face à des situations. Il y a des écoles privées de deuxième et troisième catégories. C’est un monde très particulier dans lequel vous avez plusieurs catégories’’, a fait savoir le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.
Avant de poursuivre : ‘’Il y a plusieurs catégories d’enseignants dans les écoles privées. Parmi eux, vous avez du personnel permanent ainsi que des vacataires dont certains viennent du public. Chaque fondateur doit s’arranger en tenant compte des réalités de son école, de sa capacité financière pour trouver une formule en vue de régler le problème’’.
Que compte faire l’Etat pour les enseignants dans les écoles privées qui sont sans salaire depuis des mois ? ‘’Nous, nous avons reçu des dons notamment du riz, de l’ognon ainsi que des produits pharmaceutiques. Nous avons décidé de prendre tous les dons que nous avons reçus pour les mettre à la disposition des fondateurs afin d’accompagner leurs enseignants. C’est la seule chose dont on est capables de faire aujourd’hui’’, a confié Dr Bano Barry aux Grandes gueules de la radio Espace FM.
Il assure que ‘’même si l’Etat voulait accompagner financièrement les écoles privées, il manque aujourd’hui une base de données fiable permettant d’avoir une idée exacte de l’effort financier que l’Etat pourrait faire (…). On a rencontré les fondateurs, on les a sensibilisés, on leur a demandé de regarder, chacun dans son école, pour prendre des dispositions pour essayer de résoudre le problème à l’interne’’.
Il a laissé entendre qu’il ‘’n’y aura pas de grève dans le secteur de l’enseignement privé pour la simple et unique raison qu’en réalité, vous avez un groupe qui souhaite à aller en grève. Cet élément est minoritaire par rapport à l’ensemble. En réalité, il ne faut pas donner trop de visibilité à un phénomène qui est marginal par rapport au système’’.