C’est à l’issue d’une conférence de presse, animée ce jeudi 17 février 2022 à Conakry que le président de l’UFDG a répondu aux autorités de la transition qui lui ont demandé à travers une notification de quitter son domicile privé de Dixinn port. Devant la presse, Cellou Dalein Diallo est sortie du silence pour dire avoir toute la documentation par rapport à l’accusation de ce domaine.
D’abord l’ancien chef de fil de l’opposition a fait croire qu’il n’a jamais formulé une demande pour une quelconque vende. Il a plus confié avoir reçu une proposition du Président de la République et de Foromou, ancien ministre de l’habitat à l’époque, qui lui ont vendu le domaine pour un premier temps à un prix abordable, chose qu’il dit avoir refusé. Il a plutôt a préféré acheté le domaine au prix du marché et en suivant les procédures en la matière.
«A l’époque, le coût du terrain dans ce quartier et celui du mètre carré ont été appliqués. J’ai décidé d’opter pour le prix du marché, si je dois l’acheter. Après toutes les études menées, Foromou m’a envoyé une lettre pour me dire de verser le montant de 406 millions à l’ordre du patrimoine bâti public. J’ai appelé le directeur général de la Société Générale, puisque je voudrais qu’il me concentre un prêt. Il a dit qu’il faut qu’il demande à Paris puisque je suis politique. Il m’est revenu après une semaine et a rédigé un contrat de prêt d’argent. Il a émis un chèque de banque à verser à l’ordre du patrimoine bâti public. Je l’ai transmis au ministre de l’habitat et il l’a transmis au patrimoine bâti public qu’il a encaissé. Le même patrimoine bâti public m’a délivré une quittance de 406 millions reçus par le patrimoine bâti public », a expliqué Cellou.
Partant de ces documents, le Président de la République à l’époque selon le leader de l’UFDG, a pris un décret autorisant la cession et l’attribuant ainsi le terrain au prix du marché.
« Le patrimoine bâti public a délivré une quittance libératoire. Une copie m’est revenue, une copie est allée à la conservation foncière pour prouver que j’ai payé. Ils ont fait donc la mutation pour me transférer le terrain, la maison, et un titre foncier été émis. Je ne me suis donc pas emparé d’un domaine public de l’Etat. Le Président de la République en avait le pouvoir. C’était un domaine privé de l’Etat», a fait savoir le président de l’UFDG.
Robert Koundouno