Il s’est ouvert ce lundi, 07 février 2022, le procès de contre Aboubacar Fabou Camara, ancien Directeur central de la DPJ et le commandant de la BRI Mohamed Lamine Simankan. En appel du ministère public, ces deux sont poursuivis pour des faits de violences volontaires, d’atteintes à la vie privée, de violation de domicile et de destruction de biens.
Les raisons de ce renvoi selon les avocats de la défense, s’explique par le fait qu’ils n’ont été constitués. Ils ont donc sollicité ce renvoi, histoire pour eux de prendre connaissance des éléments du dossier.
La partie civile représentée par Me Pépé Antoine LAMAH, ont demandé à la cour, le rejet de cette sollicitation du renvoi des avocats de la défense. Au nom des autres avocats défenseurs de cette partie civile, Me Pépé a plutôt demandé à la cour d’ordonner l’exécution des mandats d’arrêts qui avaient été décernés contre les deux en première instance en 2020, par le juge Alphonse Charles Wright.
« A l’époque, ils ont préféré se moquer de la justice. Puisque c’est un mandat d’arrêt exécutoire, nous invitons la cour de le mettre en application », a-t-il sollicité.
Quant au parquet, le procureur général a indiqué que ce sont des mandats d’arrêt qui sont exécutoires. Et donc, doivent être exécutés à moins que la cour décide de faire une main levée.
En retour, la défense a demandé à la cour de porter un coup de main à la levée des deux mandats d’arrêt décernés. D’après cette cour, les deux prévenus sont des personnes responsables et seront présentées à l’audience toutes les fois que la cour aura besoin d’eux. Dou ce renvoi au 14 février prochaine, décidé par le juge audiencier, Djemila BARRY.
Robert KOUNDOUNO