Depuis hier lundi, la plupart des stations service de la capitale sont restées fermer. Pour celles opérationnelles, ce sont des files d’attente qui caractérisent sa clientèle où l’essence est toujours vendu à 12.000fg, le litre. Entre-temps, les uns profitent s’enrichir aux dos des autres. Dans la plupart des marchés noirs de la capitale, le prix du litre d’essence se négocie entre 15 à 20.000GNF.
Nous sommes mardi 21 juin 2022, deux semaines après la hausse du prix du carburant de 10.000fg à 12.000fg. Au delà de l’augmentation, c’est le manque de ce précieux élément de développement qui se fait ressentir. Chose qui occasionne la variation du prix sur les différents marchés noirs du grand Conakry et environnants.
De la cimenterie en passant par la T6, Entag, Matoto, Tannerie, Cosa, Bambeto, Hamdallaye, Madina, jusqu’en ville, le constat reste le même.
« C’est vraiment déplorable ce que nous vivons. J’ai sillonné toute la ville ce matin, impossible de trouver le carburant à la station. C’est ainsi que je me suis dirigé vers la corniche où j’ai finalement trouvé le carburant à Coléah dans un marché noir. Il m’a donc revendu les deux litres à 30.000fg », nous confie citoyen qui a requis l’anonymat.
Comme lui, nombreux sont ces citoyens du grand Conakry qui se plaignent de cette situation qui risque d’avoir des conséquences néfastes sur la population lambda.
Tamba Pierre LENO