Cela fait neuf ans après l’attaque répressive perpétrée à Zoghota dans la nuit du 3 au 4 août 2012, où les hommes armés avaient fait une descente musclée, faisant des cas de morts et des dégâts matériels. Suite à cette attaque, la Cour de justice de la CEDEAO avait condamnée l’Etat guinéen au payement d’un montant de 4,5 milliards de francs guinéens. Après 8 mois sans volonté manifeste de l’État, l’avocat des victimes Me Pépé Antoine Lamah envisage d’autres procédures afin que ces clients soient indemniser.
Intervenant sur les ondes de la Radio Espace, dans l’émission « les Grandes Gueules » ce défenseur des droits humains semble être frustré du comportement de l’Etat guinéen. C’est pourquoi, il compte entreprendre de nouvelles procédures pour arriver à ses fins.
« La décision devrait être exécutée 6 mois après suivant l’arrêt de la cour de justice depuis le mois de décembre 2020. Nous- nous trouvons dans l’obligation portant régime des sanctions, conformément à l’acte additionnel des états membres qui n’honnorent pas leurs engagements vis à vis de la CEDEAO, du 17 février 2012, de nous retourner vers le Président de la commission de la CEDEAO. Afin qu’il puisse contraindre l’Etat Guinéen de d’exécuter. A défaut, mettre en œuvre les mécanismes de sanctions prévues aux l’articles 5 et 6 », précise Me Pépé Antoine LAMAH.
Au delà des notifications faites à l’État Guinéen, aucune volonté manifeste visible. Chose qui motive cet avocat à engager d’autres procédures judiciaires auprès de la Commission de la CEDEAO.
Les victimes quant à elles, continuent de prendre leur mal en patience qui réclament toujours justice.
Alphonse IFFONO