La procédure de délivrance des premières cartes professionnelles de la presse a été entamé hier lundi par la Haute Autorité de la Communication (HAC), à l’occasion de journée mondiale de liberté de la presse. Sur 2324 dossiers dépouillés et analysés pour cette première phase, 1686 ont été jugés acceptables et les 638 autres ont été recalés. Après analyses, cette instance en charge de l’assainissement du secteur médiatique a offert une seconde chance non seulement aux recalés, mais aussi ceux (journalistes) qui n’ont pas bénéficié cette première étape d’enrôlement.
« Je voudrais dire aux 600 et quelques qui ont été recalés que nous avons créé une commission de recours dont je precide moi-même. Cette commission a comme rôle de recevoir des recours formulés par les ayants droit, mais qui ont été recalés. Elle (commission) va donc les (recours) examiner. Et s’il est avéré que le journaliste a droit, alors il aura sa carte. Donc j’invite tous les journalistes qui seront dans cette situation, à se rapprocher de cette commission qui a un secrétariat permanent », a rappelé Boubacar Yacine DIALLO, président de la HAC.
Plus loin, il renchéri en ces termes :
«…tout le monde n’a pas été enrôlé. Dans les rédactions, il y avaient des journalistes qui étaient malades, d’autres étaient en mission. Nous en prenons compte. Et vous savez également qu’il y a des journaux qui n’ont pas de siège, mais qui utilisent des journalistes. Or nous, nous recherchons plutôt des journalistes. Donc nous avons décidé dans les prochains jours de procéder à l’enrôlement des journalistes qui travaillent pour des journaux sans siège et tout les autres journalistes indépendants qui ne sont pas attachés à une rédaction, entre autres. Nous nous proposons également de retourner à l’intérieur du pays, à la fois pour faire la promotion de la carte de presse mais aussi pour la remettre aux ayant droit sur place », a-t-il lancé.
Tamba Pierre LENO +224 36 33 57