Le système de digitalisation de l’enseignement instauré par le ministre Alpha Mamadou Bano BARRY, visant la qualification du système éducatif guinéen reste pas sans difficultés. Au delà de la lenteur accusée dans le processus d’enrôlement, les agents chargés de cette opération, réclament par endroit une somme de 10 à 15 milles francs par candidat, afin que ces derniers puissent se faire enregistrés.
Le système d’empreinte digitale qui était gratuite lors du déroulement des épreuves, ne l’est plus. Quelques jours après les épreuves du BEPC, certains candidats n’ont toujours pas configuré leur renseignement dans la donnée des bases. Pour s’enquérir de la réalité, notre reporter s’est rendu dans quelques centres d’enrôlement.
« Depuis que l’on a terminé le Brevet, sauf ce dimanche j’ai puis faire mon empreinte digitale. Comme nous, on a pas puis faire ça à temps, maintenant les agents chargés de l’opération nous réclament entre 10 à 15 milles francs. Par exemple, au GSP Yataya, si tu n’es pas candidat de ladite école, tu es obligé payer de l’argent », dénonce l’un des candidats sous anonymat.
Par ailleurs, d’autres dénoncent la lenteur accusée dans le processus. C’est le cas de cet autre candidat rencontré au lycée Sonfonia.
« Ici, on nous a pas demandé de l’argent. Mais le problème est que tu peux venir ici du matin jusque la nuit sans pouvoir mettre l’empreinte digitale. Par ce qu’il y’a que que deux machines pour ce grand centre, et malgré ça aussi la connexion n’est pas fiable. On peut faire parfois 5 minutes ou plus pour un seul candidat. Quatre jours après, sauf aujourd’hui j’ai puis faire ça », s’est t-il confié.
Pendant que l’opération d’enrôlement doit bientôt prendre fin, l’inquiétude grandit chez bon nombre de candidats qui ne sont jusque pas enrôlés.
Alphonse IFFONO