Les apprenants des universités et instituts du pays étaient dans les rues de Conakry hier jeudi. Les raisons, exprimer leurs ras-le-bol quant à l’absence des bus et l’inexistence des laboratoires devant permettre leur perfectionnement.
Invité dans les Grandes Gueules de ce vendredi, 21 janvier 2022, Mory Kaba, étudiant à Gamal Abdel Nasser de Conakry a indiqué que le combat est loin de trouver son épilogue. Malgré qu’ils soient nourris d’espoir suite à l’intervention de la ministre de l’Enseignement Supérieur, les étudiants ne comptent plus rien attendre, sinon que voir leurs conditions améliorées.
« On ne peut avoir faim et qu’on nous demande d’admettre qu’on est rassasié. Il n’y plus autre moyen, sinon celui d’apporter la nourriture. Aujourd’hui nous voulons les bus parce que la souffrance sur le terrain a atteint un stade insupportable», a mentionné l’étudiant, répondant aux questions de nos confrères.
Poursuivant, il a rappelé que Dr Diaka Sidibé, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation s’est dit très touchée. Elle a dans son intervention selon l’étudiant, promis de se battre afin de répondre aux préoccupations de ces apprenants. Sauf qu’à en croire des grévistes, l’heure n’est plus aux discours.
« Nous souhaitons rencontrer le Président de la République, car il faut qu’on ait les bus dès lundi. Je rappelle que les étudiants de Gamal et de Sonfonia sont à la maison. Je crois que ceux de l’intérieur feront la même chose car c’est une cause commune. Qu’ils sachent que la dignité est cette harmonie entre le dit et le fait. À nos amis qui profiteront passer à la table de négociation avec les autorités, je leur dit déjà que ça ne marchera pas», a-t-il lancé Mory.
Il rappeler selon nous sources que quelques étudiants détenus hier ont été libérés ce vendredi.
Dossier a suivre…
Robert KOUNDOUNO