Après l’augmentation la semaine dernière, du prix du litre d’essence à la pompe, les conducteurs avaient très tôt revu le coût du transport à la hausse. Il est passé automatiquement de 1500 GNF à 2000fg. Ce que l’Etat dénonce et refuse d’admettre. Les transporteurs du grand Conakry ont donc choisi d’observer un mot d’ordre de grère ce lundi 9 août 2021. Une situation qui engendre le manque des moyens de déplacement dans les rues de la capitale. Conséquences, des travailleurs, en grand nombre et tous ceux qui ont des occupations aux centres d’affaires du pays, sont mobilisés dans les points d’arrêts. Ils ne trouvent aucun moyen de déplacement.
De la T7 en passant par la T6 jusqu’au rond point de Cosa, le constat reste le même. Un important dispositif sécuritaire est cependant visible à tous les grands carrefours. Boutiques fermées par endroit, circulation routière semi paralysée, les taxis de transport commun sont quasi inexistants. Seulement quelques voitures personnelles et taxis motos visibles, assurent le déplacement de quelques citoyens qui vaquent à leurs affaires. Tel est l’atmosphère qui règne sur la route le Prince en ce premier jour de grève.
Sur l’autoroute Fidel Castro, les conducteurs ont juste stationnés aux abords de la transversale 7 qui relie les quartiers Sonfonia et Tombolia. Juste au rond point en revanche, quelques incidents avaient été constatés dans la matinée. Des jeunes voulant empêché quelques conducteurs de circuler comme d’habitude, ont très vite été dispersés par la police qui a investi très tôt les carrefours ce matin.
Il faut néanmoins indiqué que les usagers ont bien payé les 2000 GNF imposés par la majorité des conducteurs, au lendemain même de l’augmentation du prix des produits pétroliers à la pompe.
Pierre LEODESTIN/ALPHONSO 1er