Sous la tutelle du ministère de l’information et de la communication, la Haute Autorité de la Communication (HAC) en collaboration avec le PNUD a organisé un atelier de présentation et de vulgarisation du code de bonne conduite des journalistes en Guinée.
Cette formation qui a débuté ce mercredi, 11 mai au chapiteau du palais du peuple, va s’étendre sur deux jours.
Composé d’une dizaine de pages, ce code résume le respect de l’éthique et de la déontologie des hommes de média guinéens en périodes sensibles, se pour le maintien de la cohésion nationale.
« Vous savez comme tous les corps professionnels ont un code d’éthique et de déontologie. Nous on l’a appelé code de bonne conduite des journalistes mais en faite c’est un code d’éthique et de déontologie journalistique. Ce que nous devons faire en tant que professionnels des médias et ce que nous ne devons pas faire. Nous devons tout faire pour maintenir la cohésion nationale, par ce que nous sommes journalistes, mais nous sommes avant tout des citoyens », précise Oumou Haidou CHÉRIF, présidente de la commission d’élaboration dudit code de bonne conduite.
Ces dix derniers années, les professionnels de médias guinéens sont à la troisième phase d’élaboration du code de bonne conduite des journalistes. A l’en croire, ce dernier est unique et universel.
« La particularité de ce code de bonne conduite est qu’il est maintenant unique pour les journalistes. Depuis pratiquement 2010, on est au troisième. Alors quand la HAC nous a appelé pour l’élaboration de ce code, elle nous a donné la latitude de faire un code de notre choix c’est-à-dire seulement pour cette transition ou un code unique et universel. On s’est donc décidé de faire celui unique parce que si on fait un code seulement pour cette transition, on ne le souhaite pas mais quand il y aura des encore une autre, ce code sera caduque et on sera obligé de le réadapter. Donc cette fois ci, on a cherché la documentation partout pour faire le code du journaliste qui ne change pas même s’il va connaître une certaine amélioration à chaque fois que l’information changera de facette », a rappelé ce membre des professionnels africains de la communication.
Tamba Pierre LENO