C’est à l’issue d’un vote organisé au domicile d’un fils ressortissant de ladite localité sis à la T10, dans la commune urbaine de Dubreka que l’événement a eu lieu. Les personnes âgées, les adultes et les jeunes ont massivement effectué un déplacement, pour venir exprimer leur mécontentement.
« A l’issue d’une réunion convoquée par l’ensemble des concernés, on a procédé à la composition d’un bureau de 13 membres , tous élus sur la base d’un congrès électif. Ce nouveau bureau va s’occuper de l’indemnisation de tous les victimes du projet « Souapity » des quatre préfectures à savoir, Dubreka, Pita,Telémelé et Kindia. », explique Ibrahima Kandja SYLLA, une des victimes du projet Souapity.
Pour le nouveau coordinateur général, son élection à la tête de ce nouveau bureau signifie pour lui, un sentiment de détermination jusqu’à l’aboutissement final de leur revendication.
« Mon élection à la tête de ce nouveau bureau est un sentiment de résistance et d’engagement par rapport à des charges auxqulles je dois faire face. Au jour d’aujourd’hui, l’union des impactés de Souapity a eu la chance d’être agrée officiellement par la structure compétente, donc on peut désormais exercer notre travail. Cela, suite à l’assise autour de la table avec la direction générale de Souapity», précise Me Oumar Aissata CAMARA, coordinateur général du nouveau bureau des victimes du projet Souapity.
Plus loin, il poursuit avec les problèmes réels auxquels les populations sont actuellement confrontées.
« Nous sommes en saison pluvieuse, les voix d’accès sont complètement coupées, surtout entre les différentes localités (villages). Les populations en majoritairement agriculteurs n’ont plus de domaines cultivables. Et la chose la plus inquiétante, c’est le tremblement de terre récemment observé dans la localité ses dernières semaines. Et dès lors, on a eu aucune communication claire de la part des autorités sur la cause de ce phénomène», interpelle Me Oumar Aissata CAMARA.
Élue pour un mandat de deux ans, renouvelable une seule fois, la nouvelle équipe dirigeante met la réparation des routes à l’amont de leur revendication. Car pour dit-elle, l’état actuel des routes de la localité a des conséquences collatérales sur tous les secteurs d’activités.
Alphonse IFFONO