Les faits remontent à l’an 2013. Cette année là, une entreprise burkinabè dénommée GROUP EBOMAF propose à l’État guinéen la construction de plusieurs kilomètres de routes. Il s’agit de la route Kankan-Madiana longue de 100km puis Kankan-Kissidougou pour une distance de 194 kilomètres. Le coût total du contrat était estimé à 500 millions d’euros. L’entreprise s’était engagée à le financer entièrement avant d’être payée par la Guinée. Malheureusement, cette promesse n’a pas été respectée par l’État guinéen.
« Je reconnais avoir obtenu deux contrats. Mais EBOMAF rassure qu’il n’a jamais effectué d’activité sur le terrain après l’obtention des permis d’explorer. D’ailleurs, je banalise ces documents et je laisse le libre choix aux autorités Guinéennes. l’État guinéen n’a pas respecté ses engagements », explique Mahamadou BONKOUNGOU, président directeur général d’EBOMAF.
Pour l’homme d’affaire burkinabé, les journalistes guinéens qui ont voulu s’intéresser au dossier devraient plutôt parler des pertes que son entreprise a enregistrées sur le sol guinéen suite à la résiliation unilatérale de ces contrats de construction de routes.
A en croire BONKOUNGOU, EBOMAF à perdu 100 millions d’euros dans les travaux en Guinée alors que l’Etat n’aurait pas respecter ses engagements.
« L’État guinéen décide d’annuler le contrat sans notre consentement en nous demandant de plier nos bagages et rentrer chez nous », a-t-il regretté.
Justin LENO