L’humanité célèbre dimanche 20 juin 2021, la journée Internationale des réfugiés et des déplacés internes. À cette occasion, à travers une conférence de presse animée à la maison de la presse, le collectif des victimes du déguerpissement de kaporo- rails, kipé 2 et Dimesse, réclame toujours «vérité et justice».
Février 2019- février 2021, cela fait deux ans trois mois que les habitants victimes du déguerpissement de Kaporo-rails, Kipé 2 et Dimesse réclament toujours à ce que lumière soit faite dans cette affaire.
« L’Etat est responsable de la détresse directe de plus de 20 000 personnes qui sont de nos jours sans logement valable et viable 3641 élèves ont abandonnés l’école. Sans oublié les jeunes ont perdu leur vie dans la Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe», s’indigne Elhadj Sadou Diallo secrétaire du collectif des déguerpis.
Selon le rapport publié par Humain Rights Watch, après une analyse des images satellites, au moins 2500 bâtiments ont été cassés.
Cependant, un comité de pilotage interministériel d’aménagement du centre directionnel de Koloma par arrêté No 2882/ MUH/SGG/8 du 31 juillet 2008 était mis en place. Et l’Etat devrait payer un montant de 77 milliards 051 millions 414 milles 310 francs guinéens. Sans oublié d’autres zones de recasement comme Gomboya rails et Kakoulima rails.
Malgré tout ces éléments justificatifs, le gouvernement n’a toujours pas élaboré la liste des bénéficiaires de dédommagement.
Alphonse IFFONO