Son silence prolongé commence à inquiéter son entourage et même la presse. Maitre Salifou Béavogui a pris ses distances des hommes de média de façon involontaire. Car, cet avocat reconnu pour sa disponibilité à communiquer dans la limite du secret de l’instruction, est certainement victime de menaces et d’intimidation. Pour le moment, il est difficile de dire avec exactitude celui ou celle qui serait l’instigateur de ces menaces qui constituent une atteinte grave à la liberté d’expression consacrée dans nos textes de loi.
Aujourd’hui avec la kyrielle de dossiers qu’il a la charge de défendre, les clients de maitre Béa sont à même de s’inquiéter puisque, certains dossiers méritent une large communication pour édifier l’opinion.
Tout récemment, suite à la libération de Korboya Baldé qui avait passé des jours à la maison centrale, personne n’a entendu son avocat commenter cette actualité brûlante. A cela s’ajoute le dossier d’abus d’autorité qui vise l’ancien préfet de Dubréka. Ce ne sont que deux cas sur une dizaine d’affaires quand on sait que celui qu’on appelle l’avocat des opprimés est celui qui défend les journalistes, les activistes, les militaires etc.
Si le silence de maitre Salifou se prolonge, cela pourrait être préjudiciable pour ses clients. La presse également dans son devoir d’informer, fera face à un obstacle de taille parce qu’elle aura perdu un fidèle interlocuteur.