Depuis le mercredi 14 juillet 2021 cette image prise à l’ambassade de France en Guinée à l’occasion de la fête nationale de l’ancienne puissance coloniale, suscite beaucoup de commentaires. Kassory et Cellou qui affichent un grand sourire. Il n’y a pourtant rien de nouveau.
D’abord ils ne se sont jamais séparés. Même la politique ne les oppose pas en réalité. Chacun joue un rôle précis dans l’environnement politique actuel de notre pays, mais l’objectif reste le même : demeurer au devant de la scène politique.
Pour le sourire, même si celui du Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée n’est pas très vrai ici, ne nous posons pas de questions. Kassory a toujours montré sa belle dentition. Je crois, même quand il est en colère.
Il est cependant nécessaire de leur rappeler (aux deux et à tous les autres politiques), l’importance de la défense des acquis. Ils apprennent et nous avec, à l’occasion du 14 juillet, des discours des acteurs politiques français de toute obédience, magnifier la France. Parce que ce jour célèbre la liberté. Pas de place aux querelles politiciennes. Gauche, Droite et Centre, tiennent des discours qui rassemblent, qui appellent à l’unité. Des discours qui ne disent rien de négatif sur le passé monarchique de la France de Bonaparte. Des discours qui n’évoquent pas le sang de la guillotine. Ce sont des discours positifs qui rendent hommage aux héros de la France libre.
Chez nous le 2 octobre ( et c’est le fait des politiques), c’est l’occasion rêver pour diviser le peuple par leurs discours démagogiques. Des discours de haine qui mettent en avant le côté sombre de notre histoire. S’ils prennent conscience, ils doivent comprendre pourquoi les autres nations apprennent à distinguer la date de l’indépendance et la gestion des différents régimes. L’indépendance, c’est la naissance de la République. On ne doit pas en modifier le caractère et l’essence en raison de nos différends. Le 2 octobre est sacré, mais il ne rassemble pas dans notre pays, hélas. Nous avons toujours pris les pouvoirs successifs pour responsables, mais c’est à tort.
La grande hypocrisie, c’est de rire le 14 juillet à l’ambassade de France ( fête de l’ancien maître) et inviter les guinéens à se détester et pleurer le 2 octobre.
