Les responsables de la RTG, de l’AGP, du quotidien Horoya et de la radio rurale, accompagnés par la ministre de l’information et de la communication Rose Pola Pricemou, ont été reçus hier vendredi, 10 décembre par le président de la transition.
Cet entretien qui a eu lieu au palais Mohamed V, était axé sur comment renouer le rythme de travail de ces médias d’Etat pour le développement de la nation. Tout d’abord, le président de la transition a loué l’engagement de ces travailleurs du service public, avant de les inviter à travailler selon les règles de l’art.
« Je sais que vous faites un travail qui est très difficile et que vos conditions de travail ne sont pas aussi adéquates. Mais, c’est un engagement, chacun de vous a choisi de servir le pays à travers les services publics. Il faut que vous participiez activement au changement de notre pays en dénonçant la corruption, le clientélisme, le régionalisme », a-t-il sollicité avant de renchérir en ces termes : « Moi personnellement, je ne peux pas comprendre que les journalistes étrangers viennent en Guinée faire des enquêtes sur des choses que nous savons mais qu’on ne veut pas dénoncer. Prenez les mines par exemple en Guinée, vous avez la gestion de la chose publique, les informations, il faut que les choses soient dites telles qu’elles sont. Il ne faut pas que le service public soit un service personnalisé. On regarde la RTG partout à travers le monde. Tous ceux qui sont à la RTG doivent bien réfléchir, c’est important ; parce que ça y va de l’image du pays. Je vois souvent la RTG passer des émissions religieuses. Pour moi, ce n’est pas central. Ce qui est central aujourd’hui, ce n’est pas la religion, ce n’est pas la politique, c’est l’économie, c’est l’éducation, mais aussi informer la population ».
LEODESTIN