Les viols, la violence faites aux femmes, les maladies de masse, les maladies génétiques sont entre autres des fléaux devenus de plus en plus récurent en Guinée. Pour remédier et prévenir la population sur ces pratiques, le mouvement appelé problème de santé publique (PDSP) à lancé ses activités le Mardi 30 Novembre 2021 à prima Centa.
Pour Mr Bah Amadou, technicien de santé et président du mouvement PDSP, l’idée vient d’un constat sur le terrain : « Nous avons constaté en Guinée qu’il y’a beaucoup de problèmes liés à la santé notamment : le viol, la violence conjugale, la mal nutrition, le mariage précoce qu’on peut éviter ou éradiquer. Donc on s’est dit nous jeunes évoluant dans le domaine de la santé pourquoi ne pas mettre en place un mouvement. Le problème est déjà là, Donc il faut chercher maintenant les facteurs de risques qui sont en cause et lutter contre ça. Si vous voulez que l’arbre ne pousse pas, il ne faut pas couper les branches mais plutôt déterrer la racine. Nous connaissons les réalités de ce domaine et nous avons des stratégies pour sensibiliser les gens afin d’éradiquer ces violences du genre et éviter les maladies comme la drépanisitose, l’hémophilie etc. »
Pour eux, l’objectif de ce mouvement est de promouvoir la santé, prévenir la population sur les différentes maladies et sensibiliser les citoyens à abandonner les pratiques comme le viol. Pour se faire, il vise d’abord les jeunes qui sont les plus exposés : « Pour un début, nous voulons posséder les jeunes en fusionnant nos activités de sensibilisation à travers ce qu’ils aiment faire par exemple ; les réseaux sociaux, les lieux de loisir, dans les établissements scolaires car, ce sont eux l’avenir du pays. En suite les personnes âgées. » renchérit le président
Pour toucher plus de publics, ils ont mis en place la plate-forme dénommée PDSP224 Pour livrer les messages de sensibilisation. Quand aux fonds alloués pour la réalisation de leurs activités, ces jeunes les mobilisent à travers une cotisation : « pour le moment nous mobilisons les fonds à travers une cotisation des membres de l’association. Nous ne voulons pas que quelqu’un soit le parrain de notre mouvement et qu’il finance la réalisation de nos activités parce que à la longue, il peut s’approprié de notre association puis utiliser à ses propres fins. Une chose d’ailleurs que nous ne voulons que ça arrive. » Mr Bah Amadou Oury, secrétaire général PDSP.
Ces jeunes du mouvement problème de santé publique (PDSP) condamnent le comportement de certains médecins qui salissent le nom de toute la corporation notamment le cas de M’mah Sylla et réclament justice.
KOLOMOU Alama