Interpelés depuis le 25 et 26 décembre 2020 lors du conflit intercommunautaire, qui a opposé les deux communautés Manigna et Toma, pour la paternité de la ville de Macenta, ces jeunes sont toujours gardés à la maison centrale de N’zerekore sans procès.
Dix mois après le conflit qui a coûté la vie à plusieurs personnes, les sages de cette préfecture située au sud-est du pays, plaident auprès des nouvelles autorités pour leur remise en liberté.
« Nous plaidons humblement auprès des nouvelles autorités du pays d’accorder une grave à nos enfants qui sont en prisons à N’zerekore depuis 10 mois sans jugement. Et la plupart de ces détenus sont des pères de famille, donc face à cette situation, nous ne pouvons pas rester toujours bras croisés, depuis le premier jour de leur interpellation, nous avons commencé des démarches, mais malheureusement nous n’avons eu de suite favorable. Mais ceux qui sont venus au pouvoir veulent la réconciliation entre les fils du pays, nous saisissons l’opportunité pour faire cette plaidoirie » ont-ils laissé entendre à travers leur porte-parole.
Kaba KANTE