Ce 28 septembre 2021 marque le douzième anniversaire de la commémoration des événements « douloureux » du 28 septembre 2009 à Conakry. A cette occasion, l’association des parents des victimes et des victimes était devant les journalistes pour se faire entendre à nouveau. Cette fois-ci, cette plateforme compte sur les nouvelles autorités pour la tenue rapide du procès.
Pour Hadja Aïssatou SOW du bureau exécutif de l’ODGH, « cette date à part du 28 septembre qui est une autre date historique dans laquelle ont eu notre indépendance, c’est aussi cette autre de tristesse dont tous les dégâts n’ont pas été évalués à temps. C’est des guinéennes qui ont été violés. C’est dommage que jusqu’à présent, 12 ans après que cela ne soit pas jugé, malgré nos différentes démarches auprès des autorités sortantes » a-t-elle regretté.
Pour sa part, maître Alpha amadou Bah Coordinateur du collectif des avocats des victimes de 28 septembre, la venue des nouvelles autorités du pays sera un grand espoir pour la tenue de ce procès dans un délai raisonnable. « On a l’espoir avec le CNRD surtout quand ils disent que c’est la justice qui sera leur boussole. Nous fondons de l’espoir sur ça. Et nous pensons que durant cette année, il aura le procès. C’est ce que nous souhaitons bien pour les victimes. Il y’a des victimes qui sont mortes d’autres sont mêmes malades, incapables. Donc si on ne fait pas le plus vite possible le jugement, d’autres vont mourir avant ça » a précisé notre interlocuteur.
Cette commémoration sera la dernière avant le procès souhaitent les parents des victimes.
Kaba KANTE