Nous avons appris avec inquiétude et une grande mefiance le taux de 82,65% de reussite à l’examin de sortie. Ici, nous creyons un rapport entre les besoins c’est à dire l’emploi et la main d’oeuvre qualifiée. Le secteur professionel étant un maillon phare du developpement, il est necessaire que nos regards soient orientés sur ce secteur pour enfin relever les nombreux defis.
Dans d’autres pays apres la formation professionelle c’est l’emploi, c’est à dire les 2 sont directement liés et accompagner par la main d’oeuvre qualifiée qui est d’ailleurs considérée comme un element de base dans le processus du developpement. Si nous portons une analyse objective sur le nombre élevé des admis de cette année, on va jusqu’à dire que ce chiffre vient encore gonflé le taux de chômage dans le pays sans oublier les milliers de demandeurs d’emploi apres leur formation, chose qu’on ne devrait pas encourager. Audelà du chômage galopant que celà pourrait engendrer, il faut aussi parler de la non qualification de la main d’oeuvre qui pourrait être une entrave au developpement.
Notre souhait serait de voir une amelioration dans ce secteur pour encore garantie l’espoir. Aujourd’hui par manque de professionalisme et surtout l’incompetence de certains hommes de metier, nous constatons à des defaillances voir même derapages dans l’exercice de leur fonction.
De passage il faut souligner l’installation clandestine des cliniques ou pharmacies en Guinée dont quelques proprietaires n’ont pas été à l’ecole, et ceux-la qui ont été à l’ecole par manque d’emploi se creent des cliniques ilegales pour se faire d’argent sans observer la competence .
Est ce qu’il n’est pas necessaire même de soustraire la santé dans ce corps, pour au moins minimiser les cas de mort, par faute professionelle ou par l’incompetence ou encore par le non respect de l’etique et la deontologie du metier? À mon avis, il faut imperativement le faire pour sauver des vies.
La reforme au sein du METFP-E devrait commencer par le retrait de la santé et faire d’elle une discipline à part et doter les ecoles d’apprentissage des équipments sophistiqués pour enfin creer un rapport entre la theorie et la pratique.
C’est en celà nous parvidrons à l’essentiel.
Ma Guinée , c’est possible avec la jeunesse.
Lonceny KOUROUMA