A la veille de la fête de Tabaski, notre rédaction à fait le tour de quelques salons de coiffures et ateliers de coutures, pour s’en quérir des réalités de l’atmosphère qui prévaut dans quelques endroits. Contrairement aux années précédentes, où toutes les activités liées à la couture, et la coiffure roulaient presqu’à la normale, à la veille de la fête de Tabaski. Pour cette année, c’est le contraire, car l’embiance qui y règne dans ces lieux est presque différent. Si certains se plaignent du faible taux de la clientèle, d’autres par endroit s’en réjouissent.
Il est 12 heures, nous sommes au salon de coiffure » LENO », situé au quartier Yataya centre, dans la commune de Ratoma. Ici, les clients venus pour se faire coiffer se comptent au bout du doigt. Une situation qui ne réjoui pas le propriétaire dudit salon de coiffure.

« Je n’ai jamais vu une fête comme celle là . Vraiment cette année il y’a rien de bon, les clients viennent rarement contrairement à l’année passée, où une file d’attente se formait à la devanture de mon salon. J’ai ouvert ici depuis 07 heures, et il est 13 heures maintenant, il n’y que 10 clients qui sont venus pour se faire coiffer », déplore Kongui LENO, propriétaire dudit salon de coiffure.
Puis, il énumère les raisons de ce faible taux de fréquentation des clients. « Cette situation peut s’expliquer d’une part, suite au déplacement massif des personnes de Conakry vers l’intérieur du pays. Et d’autre part, la fête a coïncidé avec la période des examens nationaux. Les enfants qui sont sensés venir se faire coiffer sont beaucoup plus préoccupés par les révisions que la fête », a t-il souligné.
Si ce jeune homme se plein de la rareté de la clientèle, le constat est différent dans cet atelier de couture dames et hommes d’Ousmane Bah, sis à Foulaladinah, situé à environ 300 mettres de là. Ici, le maître couturier se réjouit de la clientèle.

« Vraiment ça travail ici bien au moment où je vous parle il y’a 20 complets non cousis que je dois coudre d’ici demain par ce que les propriétaires m’harcelent trop même. Donc vraiment ici la clientèle ne fait pas défaut », précise Oumane BAH, maître couturier.
Il faut rappeller que pour la fête de Tabaski de cette année, les fidèles musulmans n’auront que 15 minutes pour la prière du sermon. Cela, pour prévenir les citoyens suite à la menace d’un troisième variant de Covid-19 qui touche actuellement certains pays du continent.
Alphonse IFFONO