Au total, six candidats à la présidentielle française passaient lundi 28 mars au soir leur grand oral chez nos confrères d’Europe 1, du JDD, et de Paris Match. Il a notamment été beaucoup question de la place de la France en Europe, les candidats étant invités à se prononcer sur la souveraineté du pays dans différents domaines.
Sans surprise, Éric Zemmour et Marine Le Pen souhaitent moins d’Europe. Le candidat de Reconquête ! explique, une fois de plus, qu’il ne peut y avoir de souveraineté européenne, car il n’existe pas de peuple européen, selon lui.
Marine Le Pen, si elle ne veut plus sortir de l’UE, s’oppose en revanche à une défense, une armée européenne, car la France et l’Allemagne n’ont, dit-elle, pas les mêmes besoins.
Le communiste Fabien Roussel a lui aussi un avis tranché sur l’Europe qui ne doit pas « nous empêcher de décider nos lois », et ce dans tous les domaines régaliens.
La socialiste Anne Hidalgo, créditée de 2% d’intentions de vote, met l’accent sur l’agriculture et souhaite une production agricole plus tournée vers les Français.
La républicaine Valérie Pécresse appelle de son côté à un choc de « débureaucratisation » : une simplification des normes européennes.
Enfin, l’écologiste Yannick Jadot est de loin celui qui affiche le plus son attachement à l’Europe. Il propose un grand projet européen qui mettrait en place un acheteur unique pour le gaz et le pétrole afin d’assurer la sécurité énergétique de l’Union.
rfi.fr