Face à la presse pour échanger sur la notion de » travaux d’urgence », le ministre des travaux publics s’est prêté à toutes les questions.
Moustapha Naité a d’abord fait le point sur les travaux du FINEX, entendez financement extérieur, ensuite ceux du BND, le budget national de développement, enfin détailler la notion de travaux d’urgence.
« Il y avait une partie du préfinancement dans le projet par l’entreprise EBOMAF. Qu’est-ce qui a amené à l’arrêt du chantier? Quand il y avait la revue du fond monétaire, le fond monétaire a vu qu’en 2014 ou en 2015, on s’était engager à hauteur de plus de 300 millions de dollars. Le fond monétaire a dit que nous ne validons pas la revue de la Guinée tant que vous n’avez pas éliminer ces différents projets. C’est ce qui a amené à l’arrêt du projet d’EBOMAF sur Kankan-Kissidougou à plus de 300 millions de dollars. Si on n’avait pas enlever ça, mais on allait perdre la revue et si on perd la revue, ça allait nous empêcher de pouvoir avoir le quitus du fond monétaire pour d’autres financements…voilà ce qui a amené à l’arrêt du chantier, entre-temps, il y avait eu déjà une partie de la mobilisation de l’entreprise, donc il fallait payer cela… et c’est ce qui a été fait en ce moment qui a été payé maintenant, il s’agit de regarder encore, on peut vérifier est-ce que ce qui a été payé, c’est ce qui a été fait, pour l’instant, j’ose croire que mes prédécesseurs ont payé ce qui a été présenté comme facture et sur ce qui a été réalisé…»a-t-il expliqué ce vendredi.
Le tronçon de 194 km de la Route nationale 6 (RN 6), reliant Kissidougou et Kankan est aujourd’hui impraticable. L’entreprise Burkinabé a déjà plié bagages.
Avec mosaiqueguinee.com