En conférence hier mardi 13 juillet, pour faire le point sur leur grève générale déclenchée lundi dernier, la FESATEL ne se désarme toujours pas. En dehors des points de revendications, entre autres l’annulation pure et simple de l’arrêté numéro 457 du ministère des postes et télécommunications et de l’économie numérique, la mise en place d’un comité tripartite entre l’État, le patronat et les syndicats, cette structure syndicale révèle le double coût que subissent sa pauvre population.

« La Guinée est l’un des rares pays en Afrique où la pression fiscale est supérieure à 50%. Au moment où par exemple la pression fiscale est à 22% en Afrique Subsaharienne, celle de la Guinée est à 64% , soit plus du double », précise Assifiou BAH, membre de la FESATEL.
Il faut rappeller que, la Taxe sur la Consommation Téléphonique (TCT) avait connue une augmentation en 2018. Cela, c’était pour combler le déficit économique auquel la Guinée faisait face après le passage de la pandémie d’Ebola. Mais depuis cette date, la pression fiscale n’est plus revenue à la normale.
Alphonse IFFONO