Le journjournaliste Amadou Diouldé DIALLO vient d’être libéré après 81 jours de détention. La décision a été rendue dans la matinée de ce mercredi, 19 avril 2021 au tribunal de première instance de Dixinn. L’historien et sportif est donc condamné au payement de 5 millions de francs guinéens comme amende. Une décision qui rejouit Amadou Diouldé, malgré quelque violation de la loi dit-il.
A sa sortie du tribunal, le nouveau libéré après avoir rendue hommage à ceux qui ont perdu leur vie en détention, a remercié tous de façon connue ou anonyme ont contribué aujourd’hui à ma libération dans le strict respect de la loi L002.
» Je suis content d’être allé en prison, c’est l’avant dernière épreuve d’un homme avant la mort. La prison est une école qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Un homme qui subit une telle épreuve doit respecter ce qu’il a déjà subi et connu. S’incliner devant la mémoire de ce qui ont perdu leur vie en prison, être solidaire et compatir à la douleur des familles qui ont perdu les leurs en prison. Je remercie ma famille, ma belle famille, la presse, reporters sans frontières, l’association nationale de la presse sportive, mes avocats, tous ceux qui, de façon connue ou anonyme ont contribué aujourd’hui à ma libération dans le strict respect de la loi L002. Nous devons nous battre pour la maintenir, la consolider, parceque c’est elle qui constitue notre ferment de défense contre les pouvoirs publics « , a-t-il martelé.
Plus loin, Amadou Diouldé dit se ressaisie de toutes paroles pour l’instant pour se réjouir de sa libération avec sa famille, amis et collaborateurs.
» Mes convictions et mes opinions pour le moment je cherche à se fier à une tradition peuls qui dit lorsqu’on a subit une épreuve, quand on a quitté le village, il faut s’y retourner. Donc pour le moment, je me retourne à la maison, mais rassurez-vous encore une fois que mes convictions, je les défendrai jusqu’à mon dernier souffle. Pour le moment, je m’occupe de moi-même. Faire le retour au village, tout ce qui s’en suit sera après. Pour le moment la parole et l’écrit sont au garage, je dois me réjouir de ma liberté avec mes parents « a-t-il laissé entendre.
Tamba Pierre LENO +224 624 36 33 57