Se déplacer dans la capitale guinéenne est un véritable casse-tête. Des conditions d’obtention d’un moyen de déplacement, des bouchons qui sont d’ailleurs le quotidien du Conakryka, determinent ce calvaire. Face à cette situation qui n’épargne que quelques uns, les étudiants de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Kountia, lancent un cri de cœur.
Logés à travers la capitale Conakry et environs, des étudiants de l’ISIC peinent à rejoindre leur institut, situé à Kountia dans la commune de Coyah.
« Je dirais que c’est très difficile surtout quand on a cours toute la semaine. Chez moi à Coza par exemple, c’est très difficile de trouver un taxi entre 7h et 7h 30. Tu trouves parfois le rond-point plein de personnes. Et si tu en trouve, attends-toi à l’embouteillage vers la Cité Enco5 à défaut sonfonia, sans oublier celui dela cimanterie. C’est souvent ce qui fait qu’on arrive en retard et trouver le portail fermé. Le problème de circulation à Conakry c’est tout à fait un problème, il n’y a que les vendredis samedis qu’il y a une voix libre », confirme Nafissatou SOUMAH, étudiante en licence 2 Communication.
S’indignant de la même situation que sa prédécesseur, Bountouraby SYMAKAN précise que ce phénomène impact plus ceux qui logent loin de l’institut, avant faire une plaidoirie auprès des responsables de cet établissement d’enseignement supérieur.
« C’est tout à fait un calvaire. De mon côté, je me lève à cinq heures du matin mais j’arrive toujours en retard à l’ISIC. Je peux faire des heures à la plaque sans avoir de voiture. En route aussi, le bouchon m’empêche de venir à l’heure. Donc si je trouve la cour fermée, je ne suivrai pas le cour du matin. Même s’ils doivent fermer le portail, mais qu’ils tiennent compte également de quelques critères. A défaut, ceux qui quittent loin seront beaucoup plus impactés. C’est pourquoi je demande aux responsables de laisser la porte ouverte jusqu’à 11h », a-t-elle sollicité.
A noter que le gouvernement a répondu à l’une des préoccupations des étudiants des universités et instituts du pays, le mois dernier en leurs offrant des bus de transport. Où sont-ils ?
Nous y reviendrons…
Hadya THIANGUEL