Située en Afrique de l’Ouest sur une superficie de 245 857 km2 avec une population de 12 877 894 hab, la Guinée est ce pays qui a élu à sa tête en 2010, le tout nouveau president démocratiquement elu, le professeur Alpha CONDÉ. Puis en 2015 et 2020, en espérant que celui qui a toujours dèfier le premier et le deuxieme regimes Guinéen, serait le porte flambeau de la victoire du peuple longtemps martyrisé, opprimé par l’injustice. Loin s’en faux!!
Le messi ne tardera pas à décevoir après s’être entouré par un clan qui lui dit ce qu’il veut entendre et qui,par manque de conviction et le simple fait de profiter de sa largesse,font tout pour lui faire plaire afin de plus tirer la manne. L’organisation des élections passées en est la preuve palpable. Malgré l’opposition farouche de la population, reuni par endroit, dans les partis politiques et dans la société civile, le train fut carburé pour continuer sa marche dans le baffouage des principes démocratiques, longuement et chèrement acquis. Resultats, les Guinéens plongé dans une rue qui n’a pas d’issue.
En effet, lors d’une sortie médiatique, le president Alpha CONDÉ avait déclaré qu’en peu de temps, on ne parlerais plus d’opposition en Guinée. Cette phrase sous entend qu’il(Alpha condé ), utiliserais tous les moyens legaux pour montrer à la face du monde qu’il est pétri de talents en politique et que ces qualités lui permettraient d’y arriver. Chose malheureusement qui n’a reussie puisqu’on a vue combien l’opposition etait unit pour dénoncer le changement de la constitution mais aussi les tares de sa gestion.
De l’utile à l’agréable, l’opposition Républicaine Guinéenne s’est mobilisée autour des alliances et des plateformes de la société civile pour empêcher que la Guinée ne soit un pays qui manque son histoire par le simple fait de refuser l’alternance. C’est ce qui a d’ailleurs prévalu la création de l’alliance électorale, l’alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) qui portait le president de l’UFDG à la tête, même si le duel n’a pas été en sa faveur.
Au lendemain des élections jusqu’à nos jours, cette alliance reconvertit mercredi 14 juillet en alliance politique, toujours sous la présidence de Cellou Dalein DIALLO, n’a cessé de reclamer sa victoire, de demander justice pour les victimes des manifestations mais aussi la libération des détenus politiques. Il semblerais que la mission que s’est donné certains de ne plus voire le principal opposant Guinéen, El hadji Cellou Dalein DIALLO sur l’echiquier politique, a échoué et causerais des frustrations de partout. En analysant les faits de manière objective sur le cas le plus patent qu’est celui d’hier,on pourait le penser ainsi.Après moins de vingts quatre heures de la signature de la nouvelle charte de l’ANAD à son bureau à Kobaya situé dans la commune de Ratoma, l’un des principaux communiquant et membre actif de cette alliance fut arrêté, notamment kemo Bogola HABA, pour dit-on » atteinte aux intérêts de la nation, offense au Chef de l’Etat, troubles à l’ordre public et plusieurs autres ».
Même s’il s’avère que cela est vrai, en tout quand, le contexte fut mal choisi. D’ailleurs,
son arrestation n’etait-il pas prévisible?
Pour rappelle, un « rapport sur les violences politiques en Guinée (2019-2020) et les enquêtes judiciaires en cours » avait été publié conjointement par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Decentralisation et son homologue le ministre de la securité et de la protection civile, l’accusant de « Diaboliser le regime « . C’est là, au début de cette enquête et lors de la publication de ce rapport, que devait intervenir son interpellation dans les règles de l’art. Mais attendre, un moment aussi crucial que celui du mercredi dernier, donnerais raison à ceux qui estiment que la gouvernance actuelle, voudrais faire taire, toutes les voix discordantes.
A la lumière de tout ce qui précède, j’ose esperer que la justice saura quoi faire surtout que le contexte actuel du pays voudrait bien que la question du dialogue, soit effective grâce à la libération des détenus politiques mais et aussi, grâce à l’arrêt des poursuites, contraires aux lois de la Republique.
Jacques Kamano, journaliste