De Kabéglén à Dubréka la dégradation de la route devient un casse-tête pour les usagers. Ce tronçon est devenu impraticable à cause des trous béants. Les véhicules tombent souvent en panne. Les usagers invitent l’Etat à prendre des dispositions pour soulager la population.
Des véhicules qui ont du mal à bouger. Des conducteurs obligés de rouler au rythme des eaux stagnantes qui remplissent les trous sur ce qui aurait dû être une chaussée. Nous sommes sur la nationale Conakry-Dubréka. Les usagers éprouvent d’énormes difficultés en cette saison des pluies.
« Sur le tronçon kilomètres 5, nous rencontrons d’énormes difficultés. Les matins non seulement les bouchons sont énormes. Lorsqu’il y a des grandes pluies les gros porteurs aussi viennent dégrader le reste. Si l’état pouvait envoyer une équipe pour rétablir cette route, ça nous ferait plaisir, dans le mois je peux aller au garage trois fois, parfois même les trois fois il arrive que je tombe en panne en cours de route ici, alors que nous payons les vignettes pour que l’état entretienne les routes« . Explique Lancinet Condé en partance pour Dubréka.
Ce mauvais état de la route inquiète Les conducteurs de taxi. Ils expriment leur amertume : » nous sommes confrontés à plusieurs difficultés sur cette route en cette saison pluvieuse. Mais que faire nous sommes obligés de la pratiquer, car nous sommes à la recherche du quotidien. C’est avec ce travail je paye ma dépense pour subvenir aux besoinx de ma famille. mais après une journée de travail, je suis obligé de passer au garage et ça c’est régulièrement pour m’assurer de l’état de ta voiture » nous a dit Aly Bangoura usagé de la route conducteur de taxi.
Ici comme dans la capitale, les routes sont dans des états critiques. Et jusque là, les solutions définitives tardent à être trouvées par le ministère des travaux publics.
Makhissa Camara