Si j’étais conseillé du CNRD, deux axes prioritaires seront au cœur de mes conseils.
A) Qu’est ce qu’il faut au CNRD pour rentrer dans la transition?
B)Comment Gouverner dans la transition?
– Vive l’initiative « PARLONS EN » du patriote Ibrahima Sory Samoura.
– Vive la liberté d’expression en Guinée.
Ainsi à mon avis,
Qu’est ce qu’il faut aujourd’hui au CNRD pour rentrer dans une transition réussie? C’est de faire :
1. Un bilan de la gouvernance précédente,
2. L’Apport des critiques pour démontrer ses manquements afin de démonter que « le changement » était nécessaire et surtout impératif,
3. Une analyse de la situation en identifiant, les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du CNRD,
4. L’annonce de son plan d’actions qui doit tenir forcément compte de certains acquis de la gouvernance précédente. Tout n’est pas à reprendre.
– Les consultations,
– L’Etablissement des stratégies et le chronogramme y afférent,
– La rectification du budget en cours pour terminer les trois derniers mois de l’année 2021 ainsi que de la préparation du budget de l’année 2022 conformément au Plan d’actions établi. Bien entendu, l’identification des sources de recettes ainsi que les objectifs en terme de recettes sont inclus dans la préparation du budget.
– La formation du Gouvernement ainsi que les comités techniques,
– Le lancement du processus de transition.
Comment Gouverner dans la transition?
– Pour réussir sa mission conformément au raisons qui ont motivé le coup d’état contre le Professeur Alpha CONDE,
– Pour faire désormais l’amour à la Guinée au lieu de la violer,
Je propose au CNRN cinq (5) axes de stratégies de gouvernance sur lesquels il faudrait s’appuyer.
1. Agir pour la refondation de l’État
– Reconstituer les bases démocratiques (la constitution et les autres loi de la république),
– Renforcer la culture démocratique,
– Promouvoir l’État de droit et défendre les libertés à travers le respect des normes constitutionnelles. Elle passera nécessairement par le fait d’Agir pour une modernisation de la justice, le renforcement de la sécurité intérieure et le développement du respect des droits humains,
– Informer les citoyens en faisant du compte rendu une obligation. Est ce nécessaire de rappeler que c’est de cette façon qu’il faut évoluer en démocratie?
– Rénover et rajeunir l’administration en plus de quoi, promouvoir la démocratie locale.
Nb: des initiatives d’unions des Guinéens au tour d’un idéal commun de développement seront salvatrices. Cependant toutes initiatives de réconciliation nationale seront démagogiques et sources de fausses dépenses qui encombreront ou étofferont le budget au détriment des actions prioritaires. Les Guinéens sont divisés et non en guerre.
2. Engagé la recomposition des localités et l’émergence des acteurs locaux à l’interdépendance et l’articulation entre celles de la gouvernance.
– Développer la gouvernance locale et la décentralisation
– Encourager la coopération entre les régions
3. Favoriser une action publique efficace et transparente en donnant la priorité à l’amélioration de la gouvernance économique et financière pour une stabilité macro-économique et l’efficacité des finances publiques. Cela permettra de mieux lutter contre la corruption, la gabegie financière et les grands détournements.
– stabiliser le cadre macroéconomique
– Favoriser et appuyer la gestion transparente des finances publiques
– Lutter sévèrement contre la corruption. Sanctionner.
4. Renforcer les capacités pour mieux endurcir la légitimité et la compétence de l’État à assurer et fournir le service public. Cela permettra de développer les possibilités et les compétences individuelles d’exercer librement.
– instituer des espaces publics de dialogues
– Former les acteurs de base de la gouvernance (les fonctionnaires des collectivités, les gestionnaires des services publics locaux et les dirigeants des organisations sociales) et les cadres de l’Etat.
5. Encourager les contributions aux débats nationaux et internationaux sur la gouvernance, afin d’harmoniser la gouvernance qui doit permettre à la fois d’obtenir une meilleure coordination et un échange plus approfondi sur la question des indicateurs. Cette harmonisation permettra d’élaborer un plan d’études pour alimenter les réflexions.
Mohamed Lamine CAMARA (Molac)